Sandford Fleming est un homme robuste et vigoureux. Il adore le plein air, le défi et l’aventure, et travaille avec acharnement. En 1867, l’homme solide aux multiples projets doit toutefois prendre un congé forcé. Il se rend en Europe avec sa famille en vacances. Malheureusement, le voyage est assombri par le décès de sa belle-mère et de sa fillette âgée d’à peine 1 an. Il reprend le collier au retour, retournant sur le terrain le plus souvent possible.
C’est un homme juste pour les gens qui travaillent avec lui : les Amérindiens engagés pour ses expéditions d’arpentage reçoivent le même salaire que les autres employés, une exception à cette époque. Homme de foi, de religion presbytérienne, Fleming insiste pour que ses équipes respectent le congé du dimanche, jour de repos et de prière. Il rédige même un livre de prières interconfessionnelles, qu’il fait imprimer et distribuer aux hommes qu’il envoie dans des régions éloignées de toute civilisation.
Auteur prolifique, il s’intéresse à tout et écrit dans de nombreuses revues de son époque. Il a une vie sociale bien remplie. Certaines personnes sont agacées par son ego démesuré, mais il ne se laisse pas décourager par les ragots ou par les visions à court terme de certains de ses contemporains. Sandford Fleming est un homme tenace, perspicace et déterminé.