Homme de science, homme d’idées, Sandford Fleming décide de fonder en 1849 un organisme pour communiquer les résultats des travaux des architectes, des arpenteurs, des ingénieurs : c’est l’Institut canadien de Toronto, qui devient une société scientifique renommée vouée à l’avancement des sciences et des arts.
À partir de 1852, l’Institut publie un périodique, le Canadian Journal, auquel Fleming contribue fréquemment. C’est auprès des collègues de cet institut, ainsi que d’autres associations scientifiques britanniques et américaines, que Sandford Fleming ira chercher des appuis pour sa proposition, en 1879, du concept de temps universel. L’arpenteur-ingénieur participera également, comme membre fondateur, à la création de la Société royale du Canada.
La force de Fleming est de savoir établir des alliances stratégiques pour soutenir ses idées. Des membres influents des milieux politique, scientifique et des affaires font partie de son cercle d’amis, notamment Donald Smith, du Canadien Pacifique, John A. Macdonald, premier ministre du Canada, et la femme de ce dernier.