Au tournant du 20e siècle, l’Observatoire fédéral chargé de coordonner le temps officiel au Canada obtient des calculs très précis du temps à 0,05 s près en utilisant des horloges à pendule en lien avec l’observation de la position des étoiles à l’aide d’une lunette méridienne.
En 1941, l’Observatoire utilise une horloge à quartz, encore plus précise. Au milieu du 20e siècle, les scientifiques remettent en question leurs instruments de mesure du temps pour rejoindre les exigences sans cesse croissantes d’exactitude dans les calculs. Plutôt que de baser les informations sur la rotation de la Terre, on propose d’effectuer les calculs à partir des observations sur les mouvements orbitaux des planètes et de leurs satellites en fonction d’une année de référence, 1900.
À partir de la fin des années 1950, ce sont les horloges atomiques, dispersées à travers le monde et coordonnées par radio, qui mesurent le temps et marquent le Temps universel coordonné (TUC). Ces horloges sont à jet de césium et elles demeurent les meilleurs instruments de mesure.
Tous les fuseaux horaires du monde font maintenant référence au TUC.